Challenge 30 jours – Semaine 3 : arrêter de fumer et accueillir l’inconfort
Bienvenue !
Cette semaine est un peu particulière : j’ai arrêté de fumer.
Malgré le fait que la cigarette me prenait mon énergie, que ça créait un manque de confiance en moi + la toux et l’inconfort dans mon corps, je n’arrivais pas à arrêter.
C’était “juste” 3-4 clopes par jour mais c’était déjà trop pour moi.
Je parlerai un peu plus bas du livre qui m’a énormément aidé à stopper.
Jour 1 – Arrêt de la cigarette : le sucre revient à l’assaut
Premier jour sans clope.
Je suis surpris : pas de manque physique, pas d’envie (c’est grâce au livre !)
Alors que depuis 2 semaines j’avais quasi-complètement arrêté le sucre (toujours ces fameuses barres chocolatées), mon cerveau m’envoie de nouveau des signaux de “va chercher un snickers” au distributeur du taf !
C’est dingue !
Ai-je résisté ?

Non ! 😄
Mais je n’ai pas abusé, ça va.
C’était la parfaite occasion de pouvoir observer ces pensées, ce mécanisme.
En prendre conscience que ça atténue l’envie.
Comprendre que oui, ça va me donner l’impression que ça me fait du bien sur l’instant, mais au long terme, si j’en mange régulièrement ça va me tirer vers le bas.
Et pas que physiquement (la bouée abdominale) …en perte d’énergie, baisse de moral etc.
Que ce soit la clope, du sucre ou manger en général (sans faim), les écrans etc., il y a cette idée que l’on se colle des pansements…j’en parle plus bas 🔽
Jour 2 – Mon mental galope comme des chevaux en furie

Toujours pas envie de fumer. Mais mentalement, c’est très actif !
Le soir je pars marcher une heure.
Et au bout d’un moment, je prends conscience que je suis complètement dans ma tête. Absorbé. Prisonnier de mes pensées sans m’en rendre compte.
Je vois une image forte : mes pensées sont comme des chevaux au galop, comprimés dans mon crâne, de la fumée sort de leurs narines.
J’ai vraiment ça qui apparaît !
Je m’arrête, respire, et reviens dans mon corps.
Cette scène m’a marqué. Elle représente bien mon rapport au mental : intense, parfois chaotique, mais possible à observer.
Jours 3 et 4 –Fatigue, solitude et retour à soi
Je remarque une amélioration physique. Moins de fatigue, plus d’élan pour faire du sport après le boulot.
Mais les envies de sucre sont encore là.
Je me rappelle que je suis en période de transition : plus de cigarette, reprise de l’activité physique, alimentation plus consciente.
Forcément, ça bouge en moi.
Je me retrouve seul pendant plusieurs jours. Et là, je constate un vieux réflexe : pour combler l’ennui ou la solitude, je me tourne vers la nourriture.
Mais cette fois, je le vois. Et c’est déjà énorme.
Allen Carr et sa méthode simple pour arrêter de fumer
Je profite de ce moment pour évoquer le livre qui m’a aidé :
« La méthode simple pour en finir avec la cigarette » d’Allen Carr

La 1ere fois que je l’ai lu j’ai arrêté 6 mois.
J’ai repris 2 mois, bêtement. Là je sens que je ne retoucherai plus jamais à ce tabac et nicotine.
Je ferai un article complet sur ce livre.
Pour résumer ici, il déconstruit l’illusion que la cigarette apporte du réconfort, de la détente ou du plaisir.
Il reconditionne le cerveau, pour que l’on y voit plus clair et que l’envie disparaisse.
Il ne joue pas sur la peur ni la culpabilité.
Et ce n’est pas une méthode basée sur la volonté.
Évidement ce livre est fait pour les personnes qui veulent vraiment arrêter, malgré les peurs que l’on peut avoir.
Jours 5 à 7 – Quand on enlève le pansement…
En fin de semaine, mon moral chute sans vraie raison.
Avant, j’aurais fumé. Ou grignoté. Ou scrollé sur mon téléphone.
Mais là, il n’y a plus de béquille.
Alors je suis là, avec cette sensation. Sans chercher à la fuir.
Et je comprends quelque chose : la cigarette, c’était un pansement émotionnel (entre autre).

Tout comme le sucre, les écrans, les achats compulsifs etc.
Dès qu’il y a de l’inconfort, de l’ennui, de la tristesse, de l’appréhension, on peut être amener à couvrir ces plaies avec nos pansements.
Mais elle restent en dessous.
Maintenant que le pansement est enlevé, elles peuvent enfin respirer.
Ça pique un peu. Mais en étant dans la présence, elles se transforment.
Ce que m’apprend cette 3e semaine sans cigarette
- Être présent, ce n’est pas être calme ou joyeux. C’est être en lien avec ce qui est là, sans chercher à modifier.
- Je découvre qu’on peut ressentir de l’inconfort sans s’effondrer. Juste en restant avec.
Cette semaine a été moins « performante », mais bien plus révélatrice.
Conclusion : moins de contrôle, plus de présence
Je poursuis ce défi sans attente de réussite parfaite.
Ce que je vis est parfois chaotique, parfois paisible.
Et c’est très bien comme ça.
Je choisis d’avancer avec ce qui est. D’observer mes réflexes, mes pensées, mécanismes et sensations.
Et toi, ça te parle cette histoire de pansements ? De béquilles ?
Est-ce que tu rencontres ce type de difficulté ?
Tu peux l’écrire en commentaires, ou m’écrire directement dans le formulaire de contact.